lundi 28 mai 2007

Celui qui comptabilisait...

Voilà, à force de dire des "pour toi public" je me suis demandé si ce fameux public avait une véritable existence, où si au contraire mon égocentrisme habituel m'avait poussé à croire que peut-être cachés, mes fans oeuvraient dans l'ombre (oui les fans font souvent ça...). Donc pour dissiper tout malentendu que seul un cerveau malade - torturé - psychotique est capable d'imaginer je vais te demander à toi qui lis ce blog de me mettre UN commentaire, rien qu'un, une ligne, un mot, ce que tu veux (tu peux même chanter la chanson des bisounours - je pourrais la supprimer ensuite, je sais c'est méchant). J'accepte aussi les signes de ponctuation, les travelers cheques et les paiement par carte...

Voilà, juste pour voir, combien de personnes me lisent, et si vous laisser votre pseudo (reconnaissable par mes soins de fin limier du web), ça sera cool, je pourrais vous envoyer un petit billet, voire deux si je suis dans un bon jour.

A votre bon com'

mercredi 23 mai 2007

Celui qui conjecturait...

Bonjour à toi public, me revoilà de retour de Belgique pour un billet à l'intérêt très limité (comme tout ceux qui peuplent actuellement mon blog). Mais je te promet que celui là va déchirer le record de l'inutilité. Pour toi public, j'ai 2 remarques.

Remarque 1 : au hasard de mes balades dans les rues j'ai constaté parfois que les lampadaires étaient allumés (oui et ?) en plein jour (ah je me disais aussi là on touche le fond). Vous avouerez que c'est curieux, même si le temps n'est pas glorieux nous ne manquons pas à ce point de lumière. En parallèle, ce soir, sur le periphérique j'ai remarqué que les (*"!§&) d'automobilistes freinaient juste avant le radar fixe. Radar qui se trouve au centre même d'un creux, la logique veut donc qu'une fois la pente descendue et le radar passé nous accélèrons pour remonter la pente. Hors, dans mon esprit, les radars ont pour but de réguler la vitesse afin d'éviter une pollution excessive des abords urbains...GROSSIERE ERREUR ! L'accélération post radar implique une surconsommation d'essence induisant par la même un dégagement excessif de CO2. Pour information:
une conduite avec des accélérations et des freinages brutaux augmente de 20% la consommation sur route et de 40% en ville.

Et oui mes amis, on beugle pour l'environnement mais parfois, les bases ne sont pas acquises !

Remarque 2 : plus exactement, question numéro 2, y'a t'il dans l'expérience humaine une balance naturelle entre déceptions et bonheur ?

Exemple (cas totalement pris au hasard...) si une personne C. (tiens...) vient de vivre une quelconque déconvenue - déception et qu'en parallèle, il découvre une nouvelle "qui poutre grave sa maman"©. Se forme t-il un équilibre entre ces deux événements qui fait que le sujet ne sera ni triste, ni heureux ? Peut-on présuposé que cela diffère de l'individu et de sa nature à prendre plus ou moins le bon (ou le mauvais) côté des choses ? Mais quel est votre avis ?

A votre bon commentaire m'sieur, dames !

dimanche 6 mai 2007

Celui qui déménageait...

Bon déja explication pour l'arrivée tardive du précédent billet, blogger ne fonctionnait pas comme je le voulais, et il m'a fallu attendre 1 mois avant de publier le contenu du billet alors qu'il était prêt depuis bien longtemps !

Et je déménage... je déménage, parce que Mr Sarkozy est au pouvoir, il est 20h08 et une foule acclame un petit nerveux qui a fait du mensonge, de la manipulation d'image et de la colère son cheval de bataille. Je déménage parce que la France est en passe de devenir un pays raciste, un pays qui perd le nord, je n'étais ni pour Royal, ni pour Sarkozy, mais entre pire et pire je n'aurais certainement pas choisi un homme qui vise a imposé le berceau de sa dictature ! "que les élèves se lèvent lors de l'arrivé dans la salle du professeur"... C'est que je voudrais être là moi, lorsque les élèves des banlieues défavorisées vont "devoir" se lever...

Je suis dégouté je l'avoue par la tournure que prennent les choses, et par ce qu'elle peuvent prendre. J'ose espéré seulement, que les gens se rendront compte au moins d'une erreur qui à terme peut nous mener au fond.

Ce n'était pas tellement une campagne des idées, ni des partis, mais de la communication, a coup d'images, de meeting, et ça aura été celui qui aura le mieux maîtrisé son image qui laura emporté. On remerciera les médias qui auront grandement facilité le travail d'assainissement...

Remerciement donc à la toute puissante communication, celle que je connais moi en travaillant dans une agence de com'. Nous (vous) ne sommes pas des personnes pour un Nicolas Sarkozy, nous sommes une cible, le but sera toujours d'atteindre celle-ci. Et on sait trop bien ce que l'on fait d'une cible qui ne nous rapporte plus...

Celui qui allait en Belgique...

Comme certains d’entre vous le savent, ou ne le savent pas d’ailleurs, je suis parti quelques jours en Belgique afin de voir du pays, de me changer les idées. Oui enfin ça c’est pour le public, mais la version backstage n’a rien à voir. La vérité première étant que j’y allais pour rencontrer quelqu’un(e). Bref j’en ai tout de même profité pour découvrir Bruxelles (tant qu’à faire !).
Début du voyage minutieusement préparé par mes soins, une véritable stratégie de déploiement que l’armée m’envie. Tout était prévu. Départ 17h00 gare de Nantes en direction de…Br…Paris (oh le con). Paris oui il n’y a pas de train direct vers Bruxelles, de Paris ensuite on ira à Bruxelles. Mais d’abord…l’arrêt a Paris :

Il est d’intérêt public que les parisiens sont d’un naturel stressé. Et j’avoue ne plus m’interroger sur l’origine de cet état d’esprit. Diantre comment ne pas l’être lorsque le métro n’est autre qu’un GRILLE-PAIN GEANT, dans lequel on s’enfourne et on cuit, lentement, ballotté entre les arrêts pour en sortir moitié grillé du neurone, oscillant dans des couloirs qui ressemblent à des coursives d’hôpital. Bref, pas du tout fâché d’arriver à Paris Nord alors que je venais de Montparnasse (20 min de grille pain = 500 cellules irrémédiablement détruites).

De la gare j’ai attendu 1 heure mon train (Thalys en Belgique, le « méga plus rapide que le TGV d’abord »), en observant les passant, en appelant Christelle qui n’avait pas le temps de venir me voir puisque son emploi du temps de ministre ne lui permettait pas, ce que je comprends. Au demeurant ça m’a laissé du temps pour observer. Les gens, qui couraient, qui attendaient, et qui regardaient tout comme moi. Et surtout ça m’a permis de bien me fendre la trogne devant la démarche « canardesque » des militaires. C’est pas beau de se moquer je sais !

Donc embarquement dans le Thalys (fort moins beau que le TGV redessiné par Lacroix mais chacun son milieu, la frite ou le design on ne choisit pas toujours !) train dans lequel je décide de m’asseoir là où les deux sièges sont libres pour pouvoir m’étaler comme une bouse et ce même en ayant un siège réservé. Sauf que, deux mamies, avec un dialecte incompréhensible me regardent tels deux hiboux… Que faire ?! Moi concentré sur mon mp3 me voilà face à deux vieilles dont la ferme intention semble être de me déloger de mon siège (on comprend quand même hein… Grâce à l’intention !) . Un simple « c’est votre place ? » de ma part suffira à débloquer une situation qui fleurait bon l’incident diplomatique…Non je n’exagère pas !
Bref je m’assois à la place qui m’était réservé à côté d’un vieux grincheux de la vie qui m’avait l’air aussi accueillant qu’un croque mort (généralité quand tu nous tiens) . Je n’ai malheureusement pas pu dialoguer avec le personnage puisque de Paris à Bruxelles il y a 1h15 de trajet. Rapide, c’est rapide messieurs dames !

Arrivée à Bruxelles en avance…on ne verra jamais ça avec les TGV ! Pas le temps de me préparer psychologiquement à un débarquement sur les terres belges, ni même à la rencontre avec mon hôte. Claquements de dents, de genoux, de cheveux aussi (oui le cheveu claque !).

Mais tout se dissipe bien vite grâce à un numéro de Charly fort excité (non pas comme ça !) par la nouveauté ! Alors bon, là il faudrait que je détaille tout ce que j’ai fait, on va faire le tri, pas que j’ai fait énormément de chose, mais bon, ça va me prendre 20 pages… Déjà que…


Nous allons (je) résumer tout ça en une liste de ce que j’ai découvert :

1. Bruxelles c’est …pavé…pavé puissance 100, les routes goudronnées c’est moche c’est bien connu, le pavé donne du cachet à la ville, et bousille les semelles aussi…

2. Bruxelles c’est…ANIME, beaucoup, souvent, partout, du jeune, du touriste, du bar, partout, c’est génial. Ca donne envie de bouger son postérieur. Assez surpris aussi par la découverte d’un bar, tellement blindé que les gens restaient dehors, tout en profitant du volume musical haussé par les propriétaires. Non les mots nuisance nocturne n’existent pas là bas.

3. Bruxelles c’est…GRAND, la Grand-place notamment (quelle heureuse coïncidence !), magnifique place (pavée…) avec de grands bâtiments dont l’architecture en impose (et surtout rend horriblement laids les bâtiments rigides de nos architectures contemporaines). Les maisons ont ce même caractère d’une architecture passée ressurgissant dans la ville.

4. Bruxelles c’est…JOLI, avec de grands espaces verts, des fontaines, des pavés (oui encore), les lieux sont généralement très bien mis en valeur, et on est loin de l’oppression ressentie dans Paris par exemple. Malgré tout le métro bruxellois à une aussi bonne propension à rendre dépressif un clown, avec de grands couloirs vides (en l’occurrence pendant nos passages) respirant la froideur de murs carrelés (quand on ne pave pas, on carrèle !).

5. Bruxelles c’est hétéroclite : je cite la phrase d’anthologie d’un anglais à moitié ivre « tiens c’est une brasserie bruxelloise ici ». Enfin bref, beaucoup de mélanges culturels qui se retrouvent et se trouvent d’ailleurs dans les différents établissements. Ce qui fait aussi corps avec le côté très animé de la ville. Et ajoute un potentiel culturel énorme.


Le côté condensé de ces 4 jours rend difficile un rapport correct de l’intensité de ceux-ci, je crois que c’est du domaine de l’impossible, surtout pour moi qui aime étaler les choses.

J’ai aussi été voir une pièce de « ciné-théâtre » dont il faut absolument que je vous entretienne dans un prochain billet, pour essayer de vous donner l’envie d’en voir, à votre tour.
Détail qui a son importance, j'avais oublié mon appareil photo, et n'ai pas eu la présence d'esprit d'en acheter un jetable, donc pas de photos, et ça m'embête vraiment que de vous décrire quelque chose sans que vous en ressentiez la véritable essence.

Et au final, plus que Bruxelles, plus que les pavés, plus que la rapidité du Thalys, plus que l’effervescence de la ville, plus que les bons chocolats, plus que l’énorme choix de bières, plus que les bonnes gaufres c’est Maud qui m’a marquée le plus. Et là aussi il me faudrait un autre billet.