dimanche 23 novembre 2008

Celui qui se résignait…


Ah, certains d’entre vous, je le sens me pensait mort depuis longtemps. Il n’en est malheureusement rien, je suis bien vivant et je mange toujours aussi gras (attention, une pièce de poulet chez KFC équivaut à une part d’un poulet normal). Je suis bien vivant donc, et pour (me ?) prouver que je suis bien vivant j’ai fais plein de chose comme :
  • Avoir une copine géniale (oui quatre mots c’est tout, elle va me faire la gueule c’est sur).
  • Acheter une nouvelle voiture (quatre mots aussi, j’ai le sens des priorités).
  • Trouver un nouveau job (pareil !)
  • Emménager à Cholet…
Beaucoup de chose donc vous en conviendrez, même si j’avais déjà – heureusement – trouver la copine depuis un moment. Bref, si je me résigne (cf le titre pour ceux qui pensent qu’il n’est quand même pas là pour faire décoration), est en rapport avec ce nouveau job, c’est dans l’achat de produits informatique. Un peu comme maintenant, mais en un peu mieux tout de même (pour plus de détails vous avez mon mail perso…). Sauf que, je suis tout de même issu d’une formation de « chef de projet multimédia », nous sommes loin, à des miles même de l’objectif initial.
Je me résigne donc – pour le moment ? – à trouver un emploi dans la communication, pourquoi ? Et bien parce que c’est dur ! Sur Nantes encore plus, et d’autant plus si on a un bac +2 avec moins d’un an d’expérience, on vaut de la crotte et on est mal payé (sauf si on aime être stagiaire toute sa vie). Donc les achats, oui, je ne suis pas mauvais, y’a pire comme job. C’est juste dommage, voilà, j’avais besoin de le dire car c’est un poids pour ma pauvre petite personne (et ce malgré tout les fast food que j’ingurgite). Les achats dans l'informatique donc, pour un temps certainement. Il faut dire que j'y avais plus d'expériences que dans la communication, et une année d'expérience vaut bien tous les bac +2 (c'est tout du moins ce que doivent se dirent les employeurs).
Et vous, avez-vous dur renoncer à quelque chose dans votre vie ?
PS : je n’ai pas encore déménagé, ça sera très certainement aux alentours du 13 décembre. J’enverrais mes coordonnées à ceux que ça intéresse.

lundi 26 mai 2008

Celui qui théorisait sur MSN...


Mesdames, mesdemoiselles et autres vagins (Hey mais enfin…) ah oui et les pénis aussi (l’un n’allant pas sans l’autre). Au-delà de cette introduction qui me fait passer pour un pervers fini (et si c’était là la vérité qui était ailleurs ?), au-delà même des mots qui ponctuent ce début de billet qui vous donne l’impression que je m’en vais vous faire un pamphlet sur la pornographie sur MSN (car il y avait bien MSN, vous avez bien lu).

Et bien au-delà de tout ça, et même au delà des monts et des veaux (oui ceux là même) je m’en vais vous faire un billet sur la communication dans MSN (et là j’ai envie de dire « quel est le lien avec le vagin et le pénis ? »).
C’est pourquoi j’en conclus que MSN à son propre langage. Et qu’il a son propre mode de fonctionnement très implicite d’ailleurs. On consomme très rapidement une conversation MSN (c’est un phénomène très actuel : tout très vite) et on à l’impression que le temps passe rapidement, on parle pour ne pas dire grand-chose le plus souvent. On sait qu’une personne avec le statut occupé est parfois (souvent ?) capable de vous répondre parce qu’elle ne l’est pas vraiment. Ainsi, et c’est là qu’est toute la bizarrerie de MSN c’est que dès qu’on transpose une conversation normale, de visu à celle sur MSN ça bug. Si on utilise les codes du dialogue oral sur une conversation MSN on ne se comprend plus, on ne voit pas les sous entendus, on perd en légèreté, c’est parasité !


C’est pourquoi j’en conclus que MSN à son propre langage. Et qu’il a son propre mode de fonctionnement très implicite d’ailleurs. On consomme très rapidement une conversation MSN (c’est un phénomène très actuel : tout très vite) et on à l’impression que le temps passe rapidement, on parle pour ne pas dire grand-chose le plus souvent. On sait qu’une personne avec le statut occupé est parfois (souvent ?) capable de vous répondre parce qu’elle ne l’est pas vraiment. Ainsi, et c’est là qu’est toute la bizarrerie de MSN c’est que dès qu’on transpose une conversation normale, de visu à celle sur MSN ça bug. Si on utilise les codes du dialogue oral sur une conversation MSN on ne se comprend plus, on ne voit pas les sous entendus, on perd en légèreté, c’est parasité !
Voilà, et du coup vous vous demandez encore quel est le rapport avec le vagin et le pénis du début…Absolument aucun mais avouez que comme accroche on ne fait guère mieux, car tout comme MSN il est difficile de lire un billet de blog (surtout du mien) avec intérêt !

Nous utilisons a peu près tous MSN, que ce soit à titre personnel ou même professionnellement. Et il y a un phénomène curieux, c’est que lorsqu’on y est connecté on a l’impression que si l’on s’affiche « en ligne », nous sommes prêts à la conversation. Hors, MSN, contrairement à ce que l’on croit ne fonctionne pas comme une pièce dans laquelle on entre et où chacun aurait une pancarte au dessus de la tête en indiquant « occupé », « absent ». C'est-à-dire qu’ici l’attente d’une réponse que l’on est en droit d’obtenir (c’est très impoli de ne pas dire bonjour quand on rentre dans une pièce) n’a pas lieu d’être. Ici, vous entrez et les autres, disposent - ou non – de vous. Alors fichtre, quelle frustration, MSN serait un outil de communication surpuissant et pourtant il n’est rien de plus qu’un passe temps pour la majeure partie d’entre nous….
Bizarrement, certains se fendent de certains messages personnels du style « je hais tout le monde », avec la ferme volonté de…parler avec tout le monde… je cherche à comprendre pourquoi, si je viens sur MSN (et qu’en toute logique on va venir me parler) j’affiche ma volonté de silence pour qu’on me parle. D’accord j’attise la curiosité, c’est vil mais ça fonctionne. Mais tout de même si je prend l’analogie de la pièce on n’irait pas tirer la gueule en espérant que quelqu’un vienne nous parler…

mercredi 27 février 2008

Celui qui [ne] travaillait [pas] en silence…

Aujourd’hui, bon correction – en ce moment, le boulot c’est pas ça - non bon, on la refait sincère : le boulot ça me les brises tellement que j’ai l’impression que le casse noisette géant existe réellement… Cela dit messieurs rassurés vous, je semble être le seul ciblé par cette arme tout bonnement terrifiante.

Donc, aujourd’hui, on m’a reproché de ne pas savoir travailler en silence. Il faut dire que précédemment, dans mes précédents emplois, j’ai toujours chanté (chantonner plus précisément), parce que j’aime bien avoir un fond sonore et aussi parce que je ne supporte tout simplement pas le silence, c’est angoissant. Si j’ai envie de silence je m’enferme dans les toilettes avec un bon bouquin… (Pratique à ne pas mettre entre toutes les mains). Bref, je réagis parfois bruyamment à certains mails que je peux lire, je m’esclaffe, je fais des blagues…et ça dérange. Quand j’étais dans la boîte de communication ça paraissait naturel, a priori dans le milieu, qu’on soit dégénéré du bulbe n’a rien de désagréable (au contraire ?) - la réflexion me vient soudain qu’avant je faisais moins de « bruitages », à croire que ça ne compense pas que le silence – donc avant, dans ce milieu, ça allait. Quand j’étais encore en cours, ça ne semblait déranger personne. Donc là je cris au scandale, au pugilat, j’insisterais même avec un « casse toi pauvre con » (bientôt un billet sur ça) : l’ambiance de travail doit-elle être si studieuse que même une mouche n’oserait volée ? Pas certain, enfin pas la mienne, pas celle qui me convient…

Non c’est surtout – je crois – que tout fout le camp dans cette boîte en carton (pas à chaussure) et qu’en l’occurrence quand l’heure est grave, le ton est grave et on finit par se complaire dans cette ambiance morose que moi Charly le vengeur (bal) masqué je n’ai pas envie de voir perdurer. Moi j’aurais aimé être de bonne humeur, et résultat ces cons là, et ben demain ils vont avoir la gueule… (Lire « le petit Nicolas » à une forte influence sur mes textes…). J’hurle donc à la mort (comme le loup oui), je ne comprends pas que sous la réserve de la concentration on castre mes élans bonumoresque. Que certains tirent la gueule d’accord mais qu’on m’oblige à m’habiller comme les croques morts non ! On gère des commandes, aucune vie n’est entre nos mains et à priori si je fais des conneries (et j’en fais :D) ce n’est pas du à ma non concentration… enfin ce qu’ils assimilent à de la non concentration.

Je me concentre mieux en musique, ça m’aide. Je suis mieux aussi quand j’expie un peu les petites tension d’un e-mail salé (voire carrément poivré ces temps-ci).

Je dis merde

Et vous, comment vous travaillez ?



PS : vous avez remarquer vous aussi que j’en fais des tonnes pour un truc qui est somme toute super pas important… enfin j’aurais pu faire pire…et si j’avais traité quelqu’un de « pauvre con » !

mercredi 16 janvier 2008

Celui qui parlait de cul[ture]...

Oh toi public dont la beauté n’a d’égale que sa rareté…non je n’ai pas changé, je suis toujours…aussi fou et croyez bien que chaque jour qui passe me rapproche un peu plus de la camisole (on dit que ce n’est pas aussi inconfortable).

Veuillez m’excusez fidèles lecteurs (c'est-à-dire 3 personnes environ), mais j’ai été ces derniers temps plutôt occupé par mon travail, les fêtes de fin d’année et quelqu’un ;) Ceci étant dit ça ne m’empêchera pas de m’étaler ici de manière totalement inutile et de vous faire partager ainsi mes errements intellectuels (on peut qualifier beaucoup de choses d’intellectuelles de nos jours c’est bien pratique).

Aujourd’hui on m’a posé la question suivante (enfin si j’arrive à m’en souvenir) « la gratuité des musées nationaux mènera t’il à un plus grand accès à la culture ». Deux écueils dans la phrase suivante (bon ce n’était pas exactement ça mais l’idée y est !) : Premièrement, peut-on réellement considérer que la culture se trouve essentiellement dans les musées ? Et qui plus est des musées nationaux (je suis certain que le musée « La Ruche des Puys » de Saint-Ours vaille le détour). Ceci étant dit je ne suis pas un expert et je ne suis pas certain non plus que des musées privés feraient cet effort, donc bravo au moins pour l’idée – l’Etat aidant). Sauf que – ah ah – mesdames et messieurs j’ai dis deux écueils (qui a dit « écureuils » ?) !

Le deuxième écureuils donc, écueil…vous êtes pénibles à la fin, la deuxième écuelle donc c’est que même si c’était gratuit, on a tout à porté de zapette ou de click ce que très certainement 75 % de la population considère comme de la culture. Et là c’est le drame, le musée déjà il faut se déplacer et en plus, ce n’est guère dans les mœurs (sans parler de l’éducation), on dit rarement « allez ce week-end sortie au musée on va se rafraîchir le Gauguin », ceci n’a rien de sexuel entendons nous. Bref un désastre, on croit qu’on a de la culture mais on nous sert de la culture pré mâchée, et celle qui serait presque intéressante dans les médias que nous connaissons tous, nous la zappons : bel exemple d’ARTE dont l’audience n’a rien de fabuleuse comparé à la Star Academy (j’ai entendu des gens dire que c’était de la culture, ces gens sont sur mon calepin des futurs assassinats). Evidemment je généralise (j’adore ça, c’est moins fatiguant vous aurez remarqué), mais quelque part ce constat à quelque chose d’alarmant, comment rendre le musée plus sexy qu’une émission de télé ? Comment le rendre plus accessible qu’un click de souris ?

De même qu’on avait fait le constat à une époque que ceux qui téléchargeaient les chansons avaient perdu la matérialité des choses, le ressenti de la jaquette, du support. Et bien de la même façon où est le ressenti face à une œuvre ? Ni la télévision, ni Internet n’offrent cette expérience. Je dois bien confesser que dans ma vie je n’ai pas visité beaucoup de musée mais toujours dans mon souvenir j’étais bien plus impressionné par la vue d’une toile sur son grand mur blanc dans l’ambiance du musée que sur une page Web en 150 x 200 pixels où on se demande encore « Elles sont vraiment d’Avignon ces demoiselles ? ».

Enfin mesdames et messieurs, voici encore un sursaut de l’Etat qui vient un peu tard certes mais qui aura au moins le mérite d’exister. Avant d’être cultivé il faudrait apprendre à se cultiver…