lundi 26 mai 2008

Celui qui théorisait sur MSN...


Mesdames, mesdemoiselles et autres vagins (Hey mais enfin…) ah oui et les pénis aussi (l’un n’allant pas sans l’autre). Au-delà de cette introduction qui me fait passer pour un pervers fini (et si c’était là la vérité qui était ailleurs ?), au-delà même des mots qui ponctuent ce début de billet qui vous donne l’impression que je m’en vais vous faire un pamphlet sur la pornographie sur MSN (car il y avait bien MSN, vous avez bien lu).

Et bien au-delà de tout ça, et même au delà des monts et des veaux (oui ceux là même) je m’en vais vous faire un billet sur la communication dans MSN (et là j’ai envie de dire « quel est le lien avec le vagin et le pénis ? »).
C’est pourquoi j’en conclus que MSN à son propre langage. Et qu’il a son propre mode de fonctionnement très implicite d’ailleurs. On consomme très rapidement une conversation MSN (c’est un phénomène très actuel : tout très vite) et on à l’impression que le temps passe rapidement, on parle pour ne pas dire grand-chose le plus souvent. On sait qu’une personne avec le statut occupé est parfois (souvent ?) capable de vous répondre parce qu’elle ne l’est pas vraiment. Ainsi, et c’est là qu’est toute la bizarrerie de MSN c’est que dès qu’on transpose une conversation normale, de visu à celle sur MSN ça bug. Si on utilise les codes du dialogue oral sur une conversation MSN on ne se comprend plus, on ne voit pas les sous entendus, on perd en légèreté, c’est parasité !


C’est pourquoi j’en conclus que MSN à son propre langage. Et qu’il a son propre mode de fonctionnement très implicite d’ailleurs. On consomme très rapidement une conversation MSN (c’est un phénomène très actuel : tout très vite) et on à l’impression que le temps passe rapidement, on parle pour ne pas dire grand-chose le plus souvent. On sait qu’une personne avec le statut occupé est parfois (souvent ?) capable de vous répondre parce qu’elle ne l’est pas vraiment. Ainsi, et c’est là qu’est toute la bizarrerie de MSN c’est que dès qu’on transpose une conversation normale, de visu à celle sur MSN ça bug. Si on utilise les codes du dialogue oral sur une conversation MSN on ne se comprend plus, on ne voit pas les sous entendus, on perd en légèreté, c’est parasité !
Voilà, et du coup vous vous demandez encore quel est le rapport avec le vagin et le pénis du début…Absolument aucun mais avouez que comme accroche on ne fait guère mieux, car tout comme MSN il est difficile de lire un billet de blog (surtout du mien) avec intérêt !

Nous utilisons a peu près tous MSN, que ce soit à titre personnel ou même professionnellement. Et il y a un phénomène curieux, c’est que lorsqu’on y est connecté on a l’impression que si l’on s’affiche « en ligne », nous sommes prêts à la conversation. Hors, MSN, contrairement à ce que l’on croit ne fonctionne pas comme une pièce dans laquelle on entre et où chacun aurait une pancarte au dessus de la tête en indiquant « occupé », « absent ». C'est-à-dire qu’ici l’attente d’une réponse que l’on est en droit d’obtenir (c’est très impoli de ne pas dire bonjour quand on rentre dans une pièce) n’a pas lieu d’être. Ici, vous entrez et les autres, disposent - ou non – de vous. Alors fichtre, quelle frustration, MSN serait un outil de communication surpuissant et pourtant il n’est rien de plus qu’un passe temps pour la majeure partie d’entre nous….
Bizarrement, certains se fendent de certains messages personnels du style « je hais tout le monde », avec la ferme volonté de…parler avec tout le monde… je cherche à comprendre pourquoi, si je viens sur MSN (et qu’en toute logique on va venir me parler) j’affiche ma volonté de silence pour qu’on me parle. D’accord j’attise la curiosité, c’est vil mais ça fonctionne. Mais tout de même si je prend l’analogie de la pièce on n’irait pas tirer la gueule en espérant que quelqu’un vienne nous parler…