vendredi 22 décembre 2006

Coup de gueule numéro 1564 sur une liste encore longue !

C'est au hasard de mes pérégrinations télévisuelles que je suis tombé sur une émission où l'on débatait de l'éducation de la jeunesse, jusqu'ici je n'avais rien noté d'interessant. Puis ce matin en me levant, embrouillé dans mes idées je me suis rappeller de mes épreuves de bac littéraire, notamment l'oeuvre de Crétien de Troyes - Perceval le Gallois (vous allez me dire "faut pas être con pour penser à ça au reveil", le truc c'est que je m'amuse à regarder Kamelott en ce moment qui est une parodie de ce mythe). Bref, je me rappelle nettement avoir appris par coeur tous les personnages, situations, lieux, du livre...Enfin ça c'était à l'époque. Et c'est là qu'il y a un lien...
Au delà même du non intérêt qu'il y à a connaître l'oeuvre de Troyes dans son intégralité (et même pour ce magnifique concept de "culture générale) je souligne ici le fait que l'éducation nationale est A COTE DE LA PLAQUE ! Premier point, les bacs ne sont absolument pas en lien avec les réalités professionnelles, en clair on perd plusieurs années de sa vie à apprendre des choses dont l'utilité est plus que discutable; je cite volontiers le profil de l'Allemagne qui tâche de former le plus tôt possible ses jeunes en rapport avec les réalités du marché de l'emploi.
Alors effectivement certains ne savent pas lire, certains ne savent pas compter. Mais le problème c'est qu'en plus de ça il faudrait que ces élèves en difficulter connaisent l'intégralité des dates de l'histoire de france (rappellez vous du brevet et de ses dates, ou même du bac, qui peut m'en citer ne serait-ce qu'une dizaine ?). Bien que j'ai conscience de la complexité du système scolaire, et du fait qu'il soit totalement ancré dans la culture française (d'où sa difficulté à être renouvelé sans parler du "français" qui ne laisse pas ses idées bousculer à la va vite). Je ne saisi pas l'intérêt d'écarter certains points pourtant primordiaux. En cours, au college, on ne devrait pas avoir à apprendre certaines choses de l'histoire, ou de la géographie, ou même des maths. Se concentrer sur les choses les plus importantes et utiles dans la vie me semble essentiel, et je ne considère pas les regles mathématiques comme primordiales. Pour exemple j'utilise à peine 1/10 de ce que j'ai appris en cours : addition, multiplication, division, soustraction, produit en croix, et un peu de géométrie de base !
Le cursus scolaire devrait se rapprocher le plus rapidement possible d'un projet pro. Alors evidemment ce n'est pas à 15 qu'on sait où se diriger. Mais il s'agit là d'un autre débat, on utilise l'éducation nationale comme voie temporaire. "tu ne sais pas quoi faire, ben t'as le choix bac s, l, es, sti..." Et bien souvent, on se retrouve avec des élèves ayant fait un bac ne correspondant pas plus à leurs attentes. Ensuite il s'agit plus d'un problème d'éducation général, certains élèves savent très tôt vers quoi se diriger, d'autres sont complètement perdu et èrent dans le système scolaire...
Voilà, c'était mon avis, il est perfectible et comme à mon habitude je n'ai pas toutes les clefs en main, mais je trouve révoltant de s'étonner de la méconnaissance d'entendre un professeur s'étonner que certains élèves ne connaisse pas François 1er...ce qu'il faut donner ce ne sont pas des connaissances brutes qui seront oubliées l'année suivante mais une envie de connaissance, et ça, c'est une chose qui s'éteint beaucoup plus difficilement !

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