vendredi 22 décembre 2006

Pour les autres

Rebonjour,

nouveau billet donc, pour faire rejaillir (tout de suite...) la vie sur mon blog. Sujet de ce jour : les groupements humains (et non pas les drames de la non sauvegarde de données / progressions...post que je pourrais m'adresser...) .

Les groupements humains, pourquoi ce sujet, et bien très simplement car j'en suis le témoin (et toi aussi public, dans ton chez toi) en ce moment, dans ma formation, où commençe à se former les groupes plus ou moins bien agencés et moyennement définis d'ailleurs, puisque certains encore retournent leurs vestes...

Bien que je n'ai pas d'explications exactes à ce phénomène récurent chez l'être humain, je m'attriste un peu de l'étroitesse d'esprit qui doit très certainement menée à ce genre de clivages (dont je suis aussi l'auteur comprenons nous bien).

Au début j'avais pensé que c'était étroitement lié à la maturité des protagonnistes, mais POINT DU TOUT, ça n'a rien à voir, le gens est con (moi aussi, toujours) et le gens suit toujours le même schéma qui le rassure et lui évite (enfin il le croit) certaines déceptions. Hors on est jamais à l'abri d'un "ami" qui vous lâche ou d'une personne qu'on croyait proche et qui vous méprise.

Ce phénomène est encore plus visible lorsqu'on prend de l'âge et la conscience même d'une forme de pouvoir sur autrui (il faudrait reconnaitre à l'enfant qu'il fait souffrir autrui par pure volonté de s'affirmer, et non pas à cause d'une volonté d'agir à mauvais escient et donc de blesser - NB : l'enfant est con aussi, mais ça c'est jubilatoire). Plus ça va donc, plus les groupes se renforcent, s'auto rassure. D'ailleurs c'est très généralisé, autant je peux le voir dans ma classe, mais c'est aussi visible dans les groupes politiques, ou dans les secteurs marketings : des cibles prédéfinis facilement atteignables (dispersé vous pour mieux règner!).

C'est aussi, je crois, étroitement lié à la volonté individualiste de nos sociétés, qui fait (qu'on fait) que chacun voit le bout de son nez et qu'il est bien certain de le maîtriser, lui au moins, devant la décadence alentours...En conséquence de quoi on se moque bien de blesser ou égratigné autrui (moi y compris toujours) parce que "merde quoi, j'ai déja du mal à gérer ma propre vie". Enfin ça c'est ce qu'on croit tous ;)

A dire vrai et à la relecture de mon billet, il me semble que cet état de fait puisse aussi être mis en parallèle à la volonté d'affirmation, serait-ce à dire que nous restons quelques parts des "enfants" (en omettant de garder toute la part de magie inhérente à cette période...).

Enfin bref, une réflexion vaine comme je les aimes tant, parce que je suis un gens... ;)

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